Envie d'aborder 2022 avec plus de légèreté?
Par Alexandra Palao |
14 décembre 2021
Le rapport à l'alimentation est empreint de la culture, de l'éducation, de l'environnement dans lequel nous grandissons et vivons.
Cette thématique en apparence très individuelle tisse des liens intimes avec l'histoire et l'inconscient collectif, avec les croyances et représentations associées.
Gourmandise et fêtes de fin d'année
Nombreux sont ceux qui appréhendent la période des fêtes de fin d'année.
Un moment gourmand de l'année associé à plus de tentations, d'excès alimentaires.
Comment la gourmandise est-elle perçue, vécue ? Comment l'expérience gourmande est-elle impactée aujourd'hui encore par la notion de péché capital au coeur de la religion chrétienne?
Les règles institutionnelles -je pense au PNNS, à ces slogans, en fin de cette publicité sur des produits sucrés qui signale "Pour votre santé, ne mangez pas trop gras, trop salé, trop sucré"- nourrissent-elles l'ambiance lexicale associée à la gourmandise?
Comment tout cela influence-t-il le mangeur dans ses choix et sa manière d'Être face à son assiette et ses envies?
Se sent-il plus léger et joyeux au moment de faire ses choix? Plus lourd et coupable ?
Ce sujet me passionne, au point que je pourrais m'y perdre et vous y perdre avec moi.
La symbolique lunaire pour élargir notre regard sur l'alimentation
Alors je choisis de visiter ce questionnement en me connectant à une actualité plus vaste : celle de la lune et de ses symboles.
Il n'y a ici rien à croire.
La lune est à l'image de notre vie : cyclique, en mouvement. Son impact sur les marées, les cultures n'est plus à démontrer.
Sans entrer dans le débat de savoir si elle a un impact sur vous et moi -je laisse chacun explorer et en faire l'expérience en conscience- je vous propose de tisser des liens entre l'alimentation et symbolique lunaire.
En effet, chaque cycle lunaire contient un message, une direction qui invite l'être humain à une exploration au coeur de son être.
Le mois de décembre 2021
1/ Mise en lumière d'abus de pouvoir, de situations de dominationAvez-vous traversé ces dernières semaines des tensions relationnelles? Pris conscience d'abus de pouvoir, de situations dominantes dans votre vie?
Vous avez probablement déjà fait des ajustements, en conscience. Ou peut-être avez-vous serré davantage les dents en pensant que ça irait mieux dans quelques mois.
Pour ma part, j'ai traversé des moments de friction, dans mon cercle proche. Et j'observe autour de moi beaucoup de souffrance. Dans l'univers de l'entreprise.
J'agis à mon niveau en proposant des espaces pour apprendre à faire autrement, activant notre système de soins pour gérer stress et relations.
Comment cela résonne sur la partie alimentaire?
Cela m'évoque les injonctions. Définies depuis les années 60-70. L'injonction à la minceur, à être dans une norme. Les régimes. Avec les désastres que certains savent. Que de trop nombreux professionnels de santé méconnaissent, prescrivant encore des pratiques restrictives, pensant que c'est la seule option pour changer son rapport à l'alimentation.
Des conseils généralisés d'équilibre alimentaire donnés à chacun, même les "normo-pondéraux", mettant chacun dans une injonction : Faire attention.
Qui me rejoint pour, ensemble, dire STOP et éclairer une autre voie?
Il y a une autre voie : entre le chaos et le laxisme, la voie du milieu, de la pleine conscience qui reconnecte le corps et l'esprit, et remet le pouvoir dans les mains de chaque mangeur.
Car chaque être a un guérisseur en lui. Même dans la sphère alimentaire.
2/ Moment de nettoyage, d'émergence d'éléments inconscients jusque-ici, associés potentiellement à de grands inconforts physiques :
Pourquoi certain.e.s d'entre nous n'arrivent à prendre soin d'elles avec leur assiette? Très souvent, cela nous ramène à l'enfance. Le premier lien. La manière dont s'est construit l'attachement. Les premiers traumas ou blessures.
Si ces éléments remontent à la surface c'est que nous sommes prêt.e.s à les vivre. Et qu'il est temps. De guérir, d'apprendre, pas à pas, à se re-parenter.
Si nous sommes déstabilisé.e.s par les inconforts physiques, rappelons-nous que rien ne dure.
S'il y a une injonction à garder, ce serait : allons-y en douceur, pas à pas. Sans changement brutal.
"Un voyage de 10000 lieux, commence par un pas" Lao-Tseu
Pour trouver la sécurité intérieure qui changera durablement le comportement alimentaire.
3/ Remettre en cause le système de croyances sur lequel on s'est construit
Des modèles parentaux souvent restrictifs, une obsession parentale pour le poids qui a démarré les premiers régimes dans l'enfance ou l'adolescence. L'idée qu'être gourmand c'est mal. Qu'il faut être raisonnable.
La raison ne peut avoir le dernier mot. Car si l'envie est là, le système hédonique fera en sorte d'envoyer les messages pour satisfaire ces envies.
Il est temps d'apprendre à manger différemment, et à faire émerger des compétences d'auto-soin, de pleine conscience envers l'alimentation.
Pour ne plus avoir peur.
Et devenir respons'able de notre assiette, pour prendre soin de nous, et de la planète, dans la joie et la gratitude d'être en vie.
Qu'en pensez-vous? Qu'est-ce que cela vous inspire?
Quels premiers pas vous pourriez mettre en place pour ces fêtes de fin d'année pour gagner en liberté et en soin de vous-même?
Je vous souhaite de douces et nourrissantes fêtes de fin d'année, dans la pleine conscience de vos pouvoirs illimitées de prendre soin de vous.
Rejoignez-moi sur Instagram : @alatabledema pour poursuivre ces réflexions.
Namaste.
Alexandra